Philippe, Le Mari Candauliste Et Olga, L’Épouse Hypersexuelle (31) : Hassan S’Impose.

J’ai détaillé dans le texte précédent (récit n°30) dans quelles circonstances j’avais rencontré Hassan et comment nous étions devenus immédiatement amants.
Cette rencontre n’était pas de celles que je collectionnais alors avec mes nombreux amants. C’était autre chose. C’était un coup de foudre réciproque. J’étais tombée follement amoureuse et, dès cet instant, Hassan me considérait comme sa femme et était bien décidé à occuper toute la place dans ma vie. Ce qui venait d’arriver était le risque que courent tous les couples candaulistes, à savoir que l’épouse tombe amoureuse de l’un de ses amants et que cela fasse alors exploser le couple. La candaulisme est un jeu délicieux mais qui consiste à jouer avec le feu. C’est ce qui venait d’arriver pour mon couple avec Philippe, malgré la force de nos liens que nous pensions indestructibles. Nous avions pris le risque, cette fois c’était arrivé.
Pour l’instant j’étais devenue pleinement adultère. Pour la première fois depuis longtemps, j’avais découché sans avoir informé Philippe ni avant, ni après. Je ne me suis dit que Philippe m’avait toujours dit que j’étais entièrement libre de faire tout ce que je voulais. J’ai aussi pensé qu’il prendrait soin du bébé, c’est de cela que j’ai eu le plus honte.
Philippe et moi avons une définition restrictive de l’adultère au sein de notre couple. Il n’y a pas adultère pour nous quand je couche avec un ou plusieurs autres hommes, dès lors que nous sommes dans un cadre candauliste, que Philippe est au courant et mieux, qu’il est présent. Quoiqu’en pensent beaucoup de gens, Philippe n’est pas un mari cocu, mais un mari candauliste.
J’avais déjà été dans des situations d’adultère, par exemple à Rio (voir récit n°8), ou, plus récemment avec Pierre, le mari de Christine (récit n°15). Dans le cas de Rio, j’avais informé Philippe après coup et lui avait fait profité ensuite de mes ébats au téléphone. En ce qui concerne Jean, je reconnais que j’ai mis plusieurs jours à informer Philippe.


Mais, dans un cas comme dans l’autre, il n’y avait rien de sentimental.

Philippe, après avoir tenté en vain de me joindre sur mon mobile, très inquiet, avait fini par contacter Rachid. Celui-ci avait eu vite fait d’être informé par Kamel de ce qui s’était passé la veille. Kamel n’était pas très fier de lui. Il mit Rachid en garde. Il ne doutait pas que je m’étais offerte à Hassan.
• Sache que mon frère est, d’après ce que je sais, un amant exceptionnel. Mais c’est surtout un homme de principes. Il est rigoriste et intransigeant. S’il la prise, désormais elle est à lui et à personne d’autre.
Ce matin-là, je me réveillais dans les bras d’Hassan. Nous avions fait l’amour toute l’après-midi, la soirée et une bonne partie de la nuit.
J’étais tombée follement amoureuse d’Hassan. Je ne parle pas seulement de ses muscles, de son visage, de ses yeux sombres qui m’avaient fascinée. Hassan était un athlète, beau comme un Dieu. J’étais en admiration devant son corps et ses exceptionnelles qualités d’amant.
Je pense aussi à son tempérament et c’est cela qui m’a séduite et qui a fait d’une rencontre parmi d’autres une page importante de ma vie et la seule fois depuis ma rencontre avec Philippe où j’ai vraiment trahi celui-ci, en tombant amoureuse d’un autre, ce qui n’était jamais arrivé précédemment, y compris avec Rachid envers lequel j’avais une dépendance physique et, sauf au début, pas sentimentale.
La virilité, c’est l’opposé de la fragilité. Hassan est un homme un peu macho, assez dominant, grande gueule, déterminé. Nos envies et nos désirs se complétaient… J’étais une femme soumise durant l’acte, mais Hassan avait besoin de maîtriser la femme qu’il honorait.
Hassan affirmait sa masculinité. Il savait se faire respecter, il cultivait son corps et sa forme physique, mais aussi sa force de caractère : il avait appris à faire des choix dans sa vie, à affronter l’adversité plutôt que l’éviter, à tirer le positif de ses erreurs, à développer un mental fort et déterminé.
En un mot, il était un acteur, pas un suiveur. Hassan savait en outre cultiver sa sensualité d’homme, il le prouva dans la passion qui nous a unis pendant près de deux ans. Hassan était un homme cultivé. Il était issu de ce quartier, mais avait réussi. Il était professeur dans un lycée voisin, mais avait gardé les liens avec son quartier d’origine. Ses parents étant disparus, il gardait un œil sur le petit dernier, Kamel, qui occupait le logement familial. Hassan s’inquiétait des mauvaises fréquentations de Kamel.

CONVERSATION AVEC PHILIPPE
Je consultais mon portable et je voyais le nombre d’appels que Philippe avait passés en vain depuis la veille. Alors qu’Hassan était dans la salle de bains, je me décidais à l’appeler. Il comprit tout de suite à la façon dont je m’adressais à lui et à mon ton que quelque chose de grave venait de se passer :
• Bonjour Philippe. Comment va le bébé ?
• Bonjour chérie. Enfin, j’étais mort d’inquiétude ! Lucie a beaucoup pleuré, je me suis débrouillé, comme toujours. Elle préfère ton lait maternel au lait en poudre que je lui ai donné. A aucun moment tu n’as pensé à notre fille et à moi. Tu es un monstre, Olga.
• Tu arrêtes ça tout de suite, Philippe. Tu m’as toujours dit que j’étais totalement libre, non ?
• C’est vrai ! Rachid m’a dit que tu es avec Hassan, le frère de Kamel.
• Oui, je suis avec lui depuis hier après-midi.
• Je suppose qu’il t’a donné beaucoup de plaisir.
• Philippe, nous avons fait l’amour pendant des heures et des heures. Tu m’entends, nous avons fait l’amour, nous n’avons pas seulement baisé. Tu me comprends ?
• Tu es amoureuse de lui ?
• Oui, je suis amoureuse à la folie. C’est la première fois que j’ai tout : le plaisir et l’amour. Avec un même homme. Ça ne m’était jamais arrivé auparavant.
• Tu ne m’aimes plus, c’est ça ? Tu veux me quitter ?
• Ecoute, on ne va pas parler de ça au téléphone. Je vais venir chez nous avec Hassan.
Il va s’installer à la maison, je vais vivre avec lui en attendant que nous réglions la situation.
• Et Rachid ?
• C’est fini avec lui. Ne t’inquiète pas, Hassan va s’occuper de lui. Pour le reste, nous en parlerons de vive voix.
• Olga, je suis prêt à tout accepter. Mais je t’en supplie mon amour, ne me quitte pas, ne me chasse pas de ta vie.
• Ne t’inquiète pas, je ne suis pas un monstre. Tu es le vrai père de mon bébé et tu es mon compagnon, je tiens à toi. Tu es à moi, bébé. Je t’embrasse.

A ce moment-là, Hassan sortit de la salle de bains.
• Tu téléphonais à Philippe, n’est-ce pas ?
• C’est normal, il s’inquiétait et je voulais savoir comment ça s’était passé avec le bébé.
• J’aurais préféré que tu lui parles en ma présence. J’ai entendu tes dernières paroles. Je te le répète, Olga, je ne partage pas. C’est fini avec Rachid, mais c’est aussi fini avec lui. Tu es à moi et à personne d’autre, désormais. C’est compris ?
• Hassan, je t’aime. Mais tu dois comprendre ce que Philippe est pour moi.

Hassan avait pris en mains mes poignets et les serrait avec force. Il était très en colère. Ses yeux lançaient des braises. Je sentais qu’il faisait des efforts pour se maîtriser. Je comprenais qu’il était partagé entre l’envie de me battre et le désir qu’il avait pour moi. Il me dira plus tard que ce qu’il avait accepté de ma part, il ne l’avait et ne l’aurait jamais accepté d’une autre. Je l’avais, m’a-t-il dit, « ensorcelé ».
Il se calma, m’embrassa puis me dit, d’un ton qui ne souffrait pas la discussion :
• Femme, vas préparer le petit déjeuner

Je n’avais pas l’habitude d’être commandée, mais plutôt d’être servie. Pourtant j’obtempérais, soumise à la volonté sans appel de ce mâle dominant.
J’essayais, en choisissant mes mots, de plaider la cause de Philippe, expliquant à Hassan l’immensité de son amour, tout ce qu’il avait fait pour moi, jusqu’à reconnaître et élever un conçu par un autre homme.

• C’est bien le moins qu’il devait faire, c’est quand même lui qui t’a livrée à Rachid et qui a accepté, pire qui a poussé à ce que celui-ci te féconde. Excuse-moi, mais je n’arrive pas à accepter qu’un homme puisse pousser sa femme dans les bras d’un autre et en plus y trouver du plaisir. Je te promets d’être gentil et patient avec lui, mais que les choses soient claires : il est hors de question qu’il nous mate et encore plus qu’il te touche ou que tu le touches. C’est compris, Olga ?
• Tu es cruel, mais je ferai ce sacrifice, alors que j’aime Philippe autant que je t’aime. Il fait partie de ma vie, ne l’éloigne pas de moi, je t’en supplie !

RACHID HORS JEU

Sur ces paroles, il y eut un coup de sonnette.
• Ah Rachid, tu tombes bien ! On va pouvoir mettre les choses au point. Rentre ! Et toi, Olga, mets une robe de chambre. Je ne veux plus qu’un autre homme te voit nue !
• Mais chérie, s’il y a bien quelqu’un qui connait mon corps, c’est Rachid.
• Justement ! Fais ce que je te dis, femme !
Je m’exécutais, comprenant que je devais prendre l’habitude d’obéir à cet homme.
• Bonjour Olga. Si j’ai bien compris, tu viens d’affubler Philippe de sa plus belle paire de cornes. Il est malheureux comme une pierre. Quant à toi, dit-il à Hassan, bonne chance avec cette pute, car il n’y a que le train qui ne lui soit pas passé dessus !

Hassan réagit au quart de tour, prit Rachid par le blouson, le souleva du sol et commença à le secouer, menaçant de lui démolir le portrait. Il le lâcha et Rachid tomba au sol
• T’es malade !
• Ecoute-moi bien, petite frappe. C’est un aperçu de ce qui t’attend parce que tu viens de manquer de respect à ma femme. Et ça vaut aussi pour tout le mal que tu lui as fait. Si je ne me retenais pas, je te massacrerai. Et ce n’est rien à côté de ce que je te réserve si jamais je te vois encore essayer de l’approcher. Tu sors de sa vie, c’est compris ?
• Et oh du calme ! Tu la veux, je te la laisse. De toute façon, j’avais fait le tour, je commençais à m’ennuyer avec elle. Moi je n’ai rien demandé, c’est son mari qui est venu me chercher.
• Ne t’inquiète pas, il paiera ses fautes aussi. Une dernière chose : tu préviens tous ceux qui lui ont fait du mal que l’interdiction vaut aussi pour eux, à commencer par cette avocate, Marie C. Je crois que tu la connais bien. Dis-lui que je ne plaisante pas.

Rachid s’en alla sans demander son reste, sans un regard pour moi, qui tournait ainsi brutalement une page de près de deux ans, où j’avais connus les plus forts moments de plaisir, mais aussi tous les excès.
Je me rendais compte que j’allais changer complétement de vie. J’étais débarrassée de Rachid, mais qu’allait devenir Philippe ? Je ne pouvais me résigner à le sacrifier aux exigences d’Hassan. Je me demandais si, du fait de mon hypersexualité, si j’étais capable d’être fidèle et de me contenter d’un seul homme, fut-il un amant aussi performant qu’Hassan ?
Hassan appela Kamel pour l’informer qu’il pourrait revenir à l’appartement et qu’il allait s’installer chez nous.

LA METAMORPHOSE D’OLGA

J’avais remis mes vêtements de la veille.
• Ah non, tu ne sors pas comme ça ! Ce sont des vêtements de putain ! Chez nous, je veux bien que tu sois sexy, et même à poil, mais seulement pour moi et pas offerte à la concupiscence des autres ! Je vais te chercher des vêtements décents. Tu es ma femme désormais.

J’étais estomaquée, mais je ne le contredisais pas.
Il revint peu après, avec une longue tenue et un voile.
• Tu es fou ? Je ne vais pas mettre ça ! Je ne suis pas musulmane !
• Pas encore, mais tu es déjà ma femme. Tu dois doit couvrir tout le corps à l’exception des mains et du visage. Le voile ne doit pas laisser dépasser la moindre partie de la chevelure. Tu m’as promis obéissance, femme ! Désormais tu sortiras ainsi. Je ne veux plus que ma femme soit un objet de désir pour les autres hommes. Seulement pour moi.

Je me soumettais. Après tout si c’est ce qu’il voulait, c’était aussi un moyen de ne pas susciter la tentation.
Il m’embrassa tendrement.
• Parfait, tu sais que même ainsi, tu me fais bander, Olga. Dès que nous serons chez toi, je te conduirai dans notre chambre et je t’honorerai.

Notre descente fit sensation. C’était une autre femme qui quittait l’appartement de Kamel, rien à voir avec la scandaleuse, la putain qui était arrivée la veille sous les injures et les malédictions. J’étais respectée, j’étais la femme d’Hassan.
Philippe eut un choc quand il nous vit arriver. En plus, je refusais tout baiser, lui tendant la main.
• Mais Olga, c’est quoi cette tenue ? Tu t’es convertie ?
• Pas encore, mais c’est la tenue de ma femme quand elle sort. Bonjour je suis Hassan, le nouvel homme d’Olga.
• Philippe, son mari.
• Pour le moment.
• C’est à Olga d’en décider.
• Elle a choisi mais je ne veux rien précipiter. C’est elle qui te l’annoncera.
• Nous sommes d’accord là-dessus, j’ai toujours dit qu’Olga était entièrement libre, y compris si elle choisit la servitude.

Hassan fit alors tomber mon voile, me prit dans ses bras et m’embrassa longuement, sans prêter plus d’attention à Philippe.
• Philippe, notre chambre est-elle prête ?
• Oui, elle est prête.
• J’y vais avec ma femme. Je ne lui ai pas encore fait l’amour depuis ce matin. J’ai bien l’intention de la féconder dès que possible. Elle est faite pour avoir des s.
• C’est vrai que la maternité la rend encore plus belle.

CANDAULISME INTERDIT

Hassan me prit par la main et nous nous dirigions vers la chambre conjugale, où j’avais si souvent été prise par Rachid. Philippe voulut nous suivre.
• Que les choses soient claires, Philippe. Pas question que tu joues les spectateurs. Tu nous laisses seuls avec ma femme.

Je voyais Philippe au bord des larmes, mais j’avais trop envie de m’offrir à Hassan, en particulier dans mon lit.

Une fois dans la chambre, je ne pense plus à la tristesse de Philippe.
Hassan soude ses lèvres aux miennes. Il fait tomber ma tunique, sous laquelle j’étais nue.

Je descends ma main contre son torse, vers sa hanche, j’arrive au contact de la verge tendue, je caresse la peau douce et chaude, remonte sur le champignon violet gorgé de sang. La caresse de ma main s'affermit sur la verge, je tends les lèvres, le baiser reprend, il fouille ma bouche de sa langue tandis que je le branle doucement. Les mains d’Hassan descendent sur mes reins et se posent sur mes fesses...
La glace de la chambre renvoie l'image de notre couple adultère. Je pense à Philippe, j’aimerais tant qu’il soit dans son fauteuil, la queue sortie, qu’il nous mate et nous encourage.
• Tu me plais; je te veux...je veux tout de toi.

Il se penche et d'un geste, ouvre le lit. Il sait qu’il va l’occuper désormais. Je m’y allonge, contemple mon nouveau mâle, mon homme. Je suis offerte et impudique. Hassan se couche à côté de moi et me caresse, du visage jusqu'aux cuisses, s'attardant sur les seins, la cuvette du nombril, descendant sur le mont de Vénus, insinuant un doigt dans mon ouverture détrempée, me faisant très vite gémir.
Hassan me fit alors un cunnilingus artistique.
• Je veux ta chatte maintenant ! Je veux te lécher ! Dis-moi que t’en as envie !
• Oui, oui…
• Et tu veux que je le fasse ? Dis-le-moi…
• Oui, oui, je t’en prie, fais-le…
• Plus fort, crie-le haut et fort, lâche-toi !

Il savait que Philippe, sans faire de bruit, était derrière la porte.
Hassan me poussait à être un animal guidé par ses pulsions les plus primitives. Je le suppliais en criant :
• Oui, oui, lèche-moi le sexe, je t’en prie !

Hassan n’y tint plus. Il plongea littéralement sur mon bas-ventre, colla sa bouche sur mon sexe, s’attaqua sérieusement au sensible bourgeon qui se gonflait à la commissure de la féminité éclose. J’enfonçais sauvagement mes ongles dans les épaules de mon partenaire qui commençait aussi à gémir. Il collait sa bouche sur le clitoris qu’il aspirait en le titillant de la langue, un clitoris d’une longueur et grosseur surprenantes.

Il le délaissa assez vite, préférant glisser sa langue dans le sillon humide, aussi loin que possible, allant et venant, s’acharnant impitoyablement. Je criais.
Je n’existais plus que par cette chose vivante qui se frayait partout un chemin, explorait, tournoyait et vrillait, me sondant à m’en arracher l’âme. Je me laissais emporter, comme aspirée par une tornade dévastatrice qui bouleversait mes sens comme jamais.
Un instant, j’eus la force de me redresser, pour voir. Il n’y avait rien de plus beau que cet homme viril, étendu entre mes jambes, fesses levées, la tête enfoncée dans la fourche de mes cuisses, en train d’explorer amoureusement mon sexe comme personne ne l’avait fait, avec un tel appétit qu’il semblait vouloir me dévorer vivante.
Avec un râle d’abandon, je me laissais retomber sur le lit. Tétanisée par les brûlantes crispations qui incendiaient mon bas-ventre, ma croupe accentuait les profonds mouvements de houle qui l’agitaient. Je perdais le contrôle, criant, suppliant, divaguant, tétanisée par un tel foisonnement de sensations si délicieuses, si intenses, qu’elles en devenaient presque insoutenables. Impitoyable, Hassan accéléra la pression de sa bouche et la vibration de sa langue. Il empoigna à pleines mains mes fesses, y enfonça ses doigts, plaquant davantage le bas-ventre contre sa bouche vorace. Traits tendus, lèvres entrouvertes sur une plainte autant sensuelle qu’ine, je finis par me laisser aller. Mes doigts se crispaient dans la chevelure et j’accompagnais les mouvements de la tête pendant que ses hanches ondulaient.
Je fus comme frappée par mille flèches brûlantes qui semblèrent me transpercer, et ce fut enfin l’explosion fulgurante, un orgasme fabuleux, extraordinairement puissant qui m’ébranla toute entière. Je fus incapable de contenir les spasmes qui partaient de mon bas-ventre, et continuais de me vider sur la bouche gourmande qui, ayant perçue les contractions annonciatrices de l’orgasme, avait redoublé d’attention pour laper jusqu’à la dernière goutte.
Avec des gémissements de bonheur, je m’accrochais de plus belle à Hassan en le serrant contre mon ventre, comme si je voulais le garder enfoncer au plus intime de mon être pour toujours, bien au-delà des derniers sursauts qui me faisaient encore trembler. Eperdue de reconnaissance, je lui enfonçais dans la bouche une langue frétillante, excitée de retrouver sur ses lèvres la saveur de sa propre liqueur intime.

Tout en l’embrassant, je le caressais par-dessus le jean, pressant mes doigts sur la virilité dressée, le torturant sans pitié. Il n’y tint plus, se déshabillant fébrilement. Je m’emparais de sa verge que je masturbais. Il m’embrassa avec une telle sauvagerie qu’il me mordit. Les yeux fous, suffocante, je me redressais, lui offrant mes seins qui se dressaient comme des dards insolents. Hassan les prit à pleines mains, surpris encore par leur douceur, ravi de sentir les bouts réagir à ses caresses.
Penchée sur son bas-ventre, je l’effleurai de mes lèvres, glissant la pointe de sa langue sur ses poils, à quelques millimètres du pénis. Il se cambra violemment, le sexe durci à lui faire mal. Je ne répondis pas à ses attentes, jouant avec ses nerfs. Il réussit à se contorsionner, collant son sexe contre mon visage, me suppliant de passer aux choses sérieuses.

D’un coup, je le pris à pleine bouche, l’avalant presque entièrement d’une aspiration goulue, si voracement qu’il hoqueta de plaisir et de soulagement. Je le ressortis de ma bouche pour le happer encore plus profondément, allant et venant à une cadence accélérée, l’affolant de temps à autre d’habiles glissades de la langue pour faciliter la prochaine fellation. Hassan grognait de plaisir, se tordit en tous sens, pris de tremblements convulsifs à l’approche d’une éjaculation imminente.
Je sentais qu’il était au bord de l’orgasme et j’arrêtais à temps, bien décidée à faire durer le plaisir, son plaisir et le mien. Je voulais être prise.
Je remontais sur lui pour me déplacer au-dessus, me frottant fébrilement contre son sexe. Il ne fallut aucun effort pour qu’il s’enfonce en moi d’un puissant coup de reins.
Je hurlais, la tête penchée en arrière. Il me saisit les fesses pour m’imposer son rythme, me percutant de fougueux déhanchements qui s’accélérèrent.
Je me soulevais d’un coup de reins, retombais, m’empalant à fond, l’obligeant à modérer ses ardeurs pour lui donner sa cadence, plus lente et appuyée. Vaincu, il se laissa guider.
J’oscillais sur lui, et chaque ondulation nous arrachait un long soupir animal.
Bientôt, mes mouvements se firent plus impétueux, je me cambrais avec un frémissement incontrôlé, tendue et crispée, marmonnant des « oh oui ! » dans un râle extasié.

Le mâle reprit alors le contrôle du coït. Soudés l’un à l’autre, nous copulions rageusement dans un rythme désordonné, emportés par la même frénésie sexuelle. Nous mêlions nos corps, nos cris, nos gémissements. Nos corps s’emboitaient l’un dans l’autre, se perdant dans toutes sortes de positions incongrues, avec un plaisir sans cesse renouvelé.
Son majeur agace mon clitoris puis s'engouffre dans le vagin jusqu'à ce que je crie.
• Tu veux ?
• Je t’en supplie, oui..oui je me donne, je suis ta femme, je suis à toi, prends-moi !..
• Je suis ton mari, Olga. Je veux te faire un .
• Oui, mon amour, fais-moi un .
• Tu seras mon épouse, devant Dieu et devant les hommes.

Il se hisse sur moi et me pénètre à nouveau. Il choisit cette fois la position du missionnaire
• Oui, Hassan. Mets-la-moi bien au fond, oui, comme ça ! Oh que c’est bon !
• Tu divorceras ?
• Oui, Hassan, je divorcerai, je ferai tout ce que tu veux. Plus fort, plus vite ! Oh oui, encoreeeeee

J’enchainais les orgasmes, la sueur coulait de mon front, j’avais l’impression que mon cœur allait exploser dans ma poitrine. Jamais je ne m’étais autant donnée. Rachid m’embrassait à me faire perdre haleine, seul moyen d’ mes cris de plaisir, mes gémissements étant devenus des cris, puis des hurlements de plaisirs. Je ne pensais plus que, de l’autre côté de la porte, Philippe entendait tout et qu’il devait être partagé entre l’excitation et la souffrance car il semblait bien cette fois-ci qu’il allait me perdre.
Ce fut une délivrance quand Hassan se décida enfin à jouir longuement dans mon vagin.
Son sexe toujours aussi roide se loge ensuite dans le sillon fessier et il commence un lent mouvement de va et vient auquel je ne tarde pas à répondre en me cambrant. Il veut m’enculer, ce qu’il n’a pas encore fait jusqu’à présent.
Ses doigts viennent explorer la raie profonde, son majeur trouve l'anneau des reins et s'y enfonce. Je gémis doucement, mais il n'en a cure et son index vient en renfort après qu'il ait humecté ses doigts de salive...
• Je veux ton cul...
• Oui, encules-moi mon amour, mais vas-y doucement, tu es si gros
• Allons, tu es habituée, je le sais

Il retire ses doigts pour guider son gland, il se hisse légèrement sur les genoux. Je sens la poussée contre mon anus...puis l'envahissement inexorable...la sensation d'être écartelée, à nouveau la morsure sur ma nuque ...

L’énorme matraque progresse dans mon rectum... je sens que ça se dilate.
• Tu es si bonne à enculer, chérie. C’est incroyable, je suis presqu’aussi à l’aise que dans ton vagin. Cambres-toi davantage, que je puisse entrer à fond. Je vais te casser le cul !

Je gémis de plus en plus autant à cause des allées et venues du membre dans mon fondement que des sensations que lui procurent les deux mains qui me pétrissent.
Encouragé par mes plaintes langoureuses, Hassan se retire jusqu’au gland pour s'enfoncer, ses bourses venant frapper l’entrecuisse, ses mains quittent les fesses devenues écarlates pour passer sous le buste et se saisir des seins qu'elles pétrissent à leur tour, les doigts pincent les mamelons, les étirent.
Je suis au bord de la pâmoison, je devine aux contractions de la verge que lui aussi est au bord de la jouissance, mais il se maîtrise et ce n'est qu'après m'avoir entendue hurler qu'il se déverse enfin. Je sens la semence chaude envahir mon fondement.
Hassan m’embrassa ensuite tendrement, remonta le drap sur moi et me dit, après avoir ouvert la porte :
• Appelle Philippe !
• Philippe, tu peux venir, s’il te plait.

Philippe entra timidement dans la chambre.
• Nous nous excusons auprès de toi, mais ça sera ainsi le temps que nous cohabitions. Tu le sais sans doute, mais Olga est très démonstrative quand elle est bien baisée. Là nous avons baisé, mais nous avons surtout fait l’amour.
J’offrais mes lèvres à Hassan et, sans gêne, nous nous embrassions amoureusement.
J’étais couverte par le drap jusqu’au cou, alors que Philippe connaissait si bien mon corps. Mais Hassan tenait à ce que lui seul puisse profiter de ma nudité. Hassan, par contre, entièrement nu, n’était pas gêné par la présence du mari déchu. Il voulait que celui-ci connaisse ses atouts.
• Ça t’impressionne, n’est-ce pas ? La nature ne donne pas à chacun les mêmes atouts. Je sais que tu es bisexuel et que Rachid t’enculait régulièrement. Ce n’est pas trop mon truc, tu sais, les pédés, pas plus que les hommes qui ont du plaisir à offrir leurs femmes à d’autres.

Philippe devint pâle mais ne répondit pas à l’insulte.
• En attendant, amène le bébé pour qu’Olga lui donne le sein. Ensuite, tu nous apporteras un plateau repas et une bouteille de champagne, nous ne quittons pas le lit. Olga est insatiable et moi aussi.

D’une autre manière que Rachid, Hassan s’affirmait d’emblée face à Philippe. Celui-ci faisait le dos rond, se disant que la patience lui permettrait peut-être de surmonter cette épreuve.

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